Une première étape importante vient d’être franchie dans le projet de complexe aquatique mené conjointement par Hannut et Landen (en région flamande).
Par courrier, Belpark (Walibi) a fait savoir aux autorités communales qu’il renonçait à rester dans la course, « pour des raisons qu’il n’a pas souhaité divulguer pour l’instant mais qu’il promet de nous révéler plus tard », indique le bourgmestre Manu Douette.
Ce dimanche 26 novembre était la date de clôture pour la remise des offres.
Trois sociétés étaient en lice.
Deux seulement ont remis une proposition : le « Groep Sportoase NV », et « Plopsaland NV ».
Par courrier, Belpark (Walibi) a fait savoir aux autorités communales qu’il renonçait à rester dans la course, « pour des raisons qu’il n’a pas souhaité divulguer pour l’instant mais qu’il promet de nous révéler plus tard », indique le bourgmestre Manu Douette.
Ces deux offres vont à présent être analysées par le comité de pilotage (qui rassemble des élus des deux communes).
« Nous devons vérifier qu’elles sont bien recevables », reprend le bourgmestre.
Les élus se donnent 15 jours à trois semaines pour vérifier la recevabilité de ces deux offres qui leur ont été remises, l’une ce vendredi et l’autre, ce lundi.
L’étape suivante consistera en la comparaison des propositions sur base des critères qui ont été définis par le comité de pilotage et approuvés par les conseillers des deux communes partenaires.
Là aussi, ce travail nécessitera plusieurs semaines, estime le bourgmestre hannutois.
Parmi ces critères figure évidemment le prix. Dans ce partenariat public-privé, Landen et Hannut, les deux communes partenaires du projet, se sont engagées à verser annuellement 500.000 euros chacune, pendant 25 ans.
« Une offre plus basse est un plus. Il n’est pas interdit de proposer un prix en dessous d’un million », avait indiqué en août dernier Manu Douette.
On verra ce qu’il en est.
Autres critères d’attribution pour départager les candidats : les aménagements intérieurs/extérieurs, en ce compris les parkings, la gestion des flux, notamment des flux d’élèves, l’originalité des animations aquatiques proposées et les délais de construction.
Au final, l’attribution du marché n’est pas attendue avant fin janvier.
Faire jouer la concurrence
En dépit du désistement d’un soumissionnaire, le bourgmestre reste satisfait et optimiste quant à l’avenir du projet :
« notre objectif était de mettre plusieurs groupes en concurrence afin d’avoir le plus beau projet en termes de rapport qualité/prix. Et c’est ce que nous avons eu », se réjouit-il.