Le 2 Avril 2016, le Parc Astérix ouvrira une nouvelle attraction appelé Discobélix.
Cette attraction sera de type Disk’o Coaster, et sera située entre la Rivière d’Elis et le Tonnerre de Zeus.
Située au cœur de la zone grecque (entre le Tonnerre de Zeus et la Rivière d’Elis), cette attraction inédite au Parc, invite le visiteur à pénétrer dans la Cité Antique d’Olympie “la sacrée, la merveilleuse, avec son temple de Zeus et la statue du dieu par Phidias, une des merveilles du monde” selon René Goscinny.
Une aventure tourbillonnante pour toute la famille
Discobélix donne l’occasion aux petits et grands de vivre l’épreuve du lancer de disque à travers le personnage d’Obélix et de se plonger dans l’univers de l’album Astérix aux Jeux Olympiques.
Personne n’a oublié qu’Astérix, Obélix et leurs amis du Village Gaulois ont participé victorieusement aux jeux antiques.
Et si Obélix n’a pas été autorisé à prendre part aux épreuves parce que l’effet de la potion magique est permanent chez lui (il est tombé dedans quand il était petit…), il n’a pas pu s’empêcher de s’entraîner en cachette, histoire de réaliser, lui aussi, quelques records.
Jamais à court d’idées, il a tout simplement arraché un disque de bronze d’une statue géante et l’a propulsé avec une telle puissance qu’il lui a donné un mouvement perpétuel. Désormais, les visiteurs peuvent chevaucher ce disque tournoyant et s’offrir quelques sensations fortes mémorables.
La création d’une nouvelle attraction
“C’est une constante dans la vie d’un parc d’attractions de poursuivre une politique de développement et d’ajuster le produit aux attentes des visiteurs” explique Thierry Bourgeois, chef de projet et référent artistique.
“Nous menons régulièrement des enquêtes auprès de nos visiteurs et, parallèlement, nous nous appliquons à faire en sorte qu’ils se sentent en permanence en immersion dans les BD de Goscinny et d’Uderzo. Une fois l’attraction choisie, il restait à lui trouver une place dans l’univers d’Astérix et Obélix. Et c’est là qu’intervient notre scénographe, Julien Bertévas”.
Après avoir conçu et dessiné OzIris, le roller coaster inversé inauguré en 2012 (l’une des plus importantes attractions du Parc), le scénographe a été choisi pour apporter son savoir-faire à la réalisation de la nouvelle attraction.
“La direction du Parc m’a donné l’opportunité de participer à cette aventure de A à Z : du dessin de base au suivi artistique et technique de la construction, en passant par la note d’intention et le cahier des charges à destination des entreprises”, précise Julien Bertévas. “Ce qui est particulièrement intéressant dans mon travail aux côtés des équipes du Parc Astérix, c’est de suivre l’opération dans son intégralité. J’ai eu ainsi la chance de travailler avec deux chefs de projet très impliqués, Jean-Pierre Sarazin, qui s’occupe de la partie attraction, et Mickael Dalencourt, plus spécialement en charge de l’aspect construction”.
Obélix statufié comme un dieu grec
L’idée d’Obélix et des Jeux Antiques est rapidement devenue une évidence pour Julien Bertévas et l’équipe du Parc Astérix.
Le scénographe a imaginé des décors dignes des plus belles réalisations de la Grèce Antique.
La file d’attente traverse un imposant temple grec dont les colonnes seront systématiquement frôlées par le disque fou.
Dans son incessant aller-retour, le disque ricoche sur un bassin d’eau avant de pivoter au sommet d’une pente abrupte et de déclencher l’allumage d’une flamme.
Tout cela sous l’œil amusé d’un immense Obélix de 6 mètres, statue parfaite d’un discobole antique, revue et corrigée par Albert Uderzo.
Des références à l’humour de la bande dessinée
“Le Parc Astérix fait référence en permanence à l’humour des BD”, souligne Thierry Bourgeois. “Il fallait donc que, dans cette attraction aussi, on retrouve l’esprit de la BD. Il est constamment présent sous forme de clins d’œil, notamment dans la file d’attente, un endroit où les visiteurs ont le temps d’en apprécier chaque détail. En entrant dans le gymnase qui précède le temple, on traverse ainsi le vestiaire d’Obélix et sa collection de disques. Sa “discothèque” qui, bien sûr, se compose de disques durs… et de disques mous ! Sur les murs, des fresques illustrent l’histoire d’Obélix et de son disque…”.
Un chantier inédit
La construction de Discobélix a été un défi car l’attraction a dû s’insérer dans un espace prédéfini entre deux attractions existantes, et une grande partie des rails se trouvent directement au-dessus du lac.
“Chaque chantier est particulier, mais celui-ci fut un challenge très spécial avec la mise en place d’un grand barrage pour assécher la moitié du lac. Un projet inédit au Parc Astérix !” explique Frédéric Dubosc, directeur des Travaux Neufs.
“Le Parc Astérix est engagé dans une phase de développement continue avec une nouvelle attraction quasiment tous les ans. Après OzIris en 2012, la Forêt d’Idéfix en 2014 (dans laquelle les petits gaulois peuvent faire les attractions tous seuls), voici donc Discobélix en avril 2016.
Et les travaux de la prochaine attraction 2017 ont déjà commencés…“, conclut Frédéric Dubosc.
{tab La scénographie du projet}
{tab Le montage de la piste}
{tab Essais et décors}
{tab Décoration et effets}
{tab Concept Art}
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Sources : Androland, Parc Asterix, jbertevas.com, shadoweb.fr