À Cannes aujourd’hui, la maire de Calais a rencontré le groupe chinois Fantawild pour évoquer le parc d’attractions d’Heroic Land.

Fantawild Ce nom ne vous dit peut-être rien.
Mais si le parc d’attractions, plus connu sous le nom de Heroic Land, se fait à Calais, ce sera sans doute grâce à leur engagement
Depuis un an et demi, la maire de Calais est en discussion avec ce groupe chinois, propriétaire d’une vingtaine de parcs en Chine
Aujourd’hui, au Mipim à Cannes, Natacha Bouchart a rencontré de nouveau le vice-président du groupe chinois pour avancer dans les négociations

Qui est Fantawild ?

Fantawild

Fantawild est un groupe chinois spécialisé depuis plus d’une vingtaine d’années dans l’industrie culturelle.
Aujourd’hui, Fantawild, c’est une douzaine de spécialités dans le monde de l’attraction, 24 parcs d’attractions en Chine, un au Moyen-Orient et plus de 18 000 salariés et des millions de visiteurs accueillis chaque année.
Ils ont actuellement en cours la construction de dix parcs en Chine.

« Nous proposons une palette complète de solutions pour les parcs d’attractions, de la conception du projet au design, à la recherche et développement, à la création d’attractions, à leur installation et à leur exploitation », détaille Anna Kuang, directrice marketing international du groupe.

Fantawild, c’est ainsi une filière d’animations avec des dessins animés et des personnages connus de tous les petits Chinois, une spécialisation dans les effets spéciaux, la fabrication de produits dérivés, mais aussi la production de films, de spectacles, la conception et réalisation de décors, de théâtre de projection en 4D, de simulateurs de vol, d’animations high-tech…

Anna Kuang est la directrice marketing international du groupe chinois Fantawild, présent au Mipim à Cannes.

Des discussions avancées mais pas d’accord pour le moment

« Nous sommes bien en discussions avec la ville de Calais, mais nous n’avons pas d’accord avec eux pour le moment.
Il y a encore des détails à régler, parfois sur des points de base,
précise Anna Kuang.
Le projet est de construire un parc d’attractions thématique, d’amener notre savoir-faire et nos investissements. »
Pourquoi s’intéressent-ils à Calais ?
« Calais a une position centrale, c’est la porte d’entrée de l’Angleterre sur le continent européen. »

Natacha Bouchart les a déjà rencontrés à plusieurs reprises, en Chine notamment, à la recherche de financeurs pour ce parc budgété à 275 millions.
Et Calais pourrait être une vitrine pour ces Chinois qui souhaiteraient étendre leur empire industriel dans le reste du monde et sont à la recherche de partenaires pour construire de nouveaux parcs en dehors de la Chine.
D’autant que la maire souhaite intégrer un espace pour la culture chinoise dans le nouveau parc.

Anna Kuang, responsable du marketing à Fantawild.

Un accord sous quelles conditions ?

Seule condition mise par les Chinois, et non des moindres après que plus de 1,5 million d’euros ont été investis en étude de faisabilité :
« Nous voulons tout faire. » Quitte peut-être à vérifier ou refaire des études déjà faites…
L’équation est aujourd’hui que tout le monde sorte gagnant-gagnant de ce projet : la ville, Jean-François Thibous, qui a amené l’idée d’Heroic Land et bien sûr, le groupe chinois.
Et de faire un parc qui plaise au public français et européen et qui ne propose pas que des attractions à la chinoise.

« Nous sommes en négociation sur le budget, la sélection des attractions…
Il nous reste encore plusieurs détails à régler »
, poursuit la responsable du marketing, qui partage l’une des préoccupations principales de la maire de Calais :
« Le but d’un tel parc est bien de promouvoir le développement de l’économie locale.
De faire s’arrêter ces millions de gens qui passent à Calais sans s’arrêter. »

Quant au calendrier, le temps chinois n’est peut-être pas le même que celui de la maire de Calais.
Alors que le projet de parc piétine depuis plusieurs années, et que les fonds promis par l’État ont une durée de vie limitée – notamment pour l’implantation d’une nouvelle bretelle d’autoroute – Natacha Bouchart aimerait bien qu’un accord, s’il doit y en avoir un, soit trouvé avant la fin de l’année.
« Nous espérons aussi aboutir à un accord, conclut Anna Kuang.
Nous travaillons activement dessus mais ça ne fait qu’un an et demi que nous sommes sur ce projet et il reste des choses à finaliser. »

Natacha Bouchart et Anna Kuang doivent se revoir prochainement lors de la Fashion Week de Shanghai a précisé le maire de Calais lundi.
Faire naître un tel projet demande du temps.
Pour Eurodisney à Marne-la-Vallée, on en parlait depuis la fin des années 70.
Il n’a ouvert que 15 ans plus tard…

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