Les principaux parcs d’attractions, à l’exception de Disneyland Paris, affichent une fréquentation en hausse. Et s’imposent comme une nouvelle destination de vacances.

Le grand Splash à défaut de la plage… Cet été, les Français ont plébiscité les parcs d’attractions.
Dans une saison touristique plutôt maussade (- 4 % en juillet pour l’ensemble de la France), les chiffres qui tombent les uns après les autres révèlent une insolente bonne santé des parcs.
Après 2015 qui avait déjà été pour beaucoup une année record.

 

Parc atypique sur le thème de l’histoire, le Puy du Fou, en Vendée, a été le premier à communiquer sur ses excellents résultats.
La fréquentation a bondi de près de 20 % au printemps par rapport à 2015. Pour juillet et août, la hausse atteint 6,5 %.
Au total, le parc aura accueilli près de 2,2 millions de visiteurs pendant la saison (d’avril à septembre), soit une hausse globale de 6,5 % du nombre de visiteurs, ce qui le classe, pour la deuxième année, deuxième parc le plus fréquenté de France après Disneyland Paris.

Autre mastodonte du secteur, le Parc Astérix, dans l’Oise, affiche un résultat de + 5 % cet été, alors que l’année dernière la hausse était déjà de près de 10 % sur la saison.
Le Futuroscope de Poitiers (Vienne), lui, a réalisé une de ses meilleures performances de l’été depuis 2000 avec 5 % de mieux que l’an passé.

 

De plus petits parcs ont aussi connu un bel été. Nigloland, parc familial de l’Aube, annonce une augmentation de 7 % sur les deux mois d’été. En Auvergne, le PAL (Allier), parc animalier et d’attractions, annonce un nouveau record avec + 11 % en juillet et + 5 % en août.
Ouvert en juillet 2014, le Parc du Petit Prince (Haut-Rhin), en Alsace, culmine à + 27 % sur les deux mois, au point de séduire de nouveaux investisseurs.

 

Au beau fixe

Les explications de ces très bons chiffres sont multiples.
Beaucoup de parcs ont cette année consenti de gros investissements pour de nouvelles attractions, comme Astérix avec l’arrivée du Discobélix. « Nous avons également bénéficié d’une très belle météo », analyse Jérôme Giacomoni, l’un des patrons du Petit Prince.
Enfin, comme l’explique Nicolas Kremer, directeur général du Parc Astérix, la conjoncture économique et le contexte international ont sans doute fait changer les habitudes des Français : « Avant, ils partaient passer de longs séjours dans des pays lointains. Aujourd’hui, ils fractionnent et font de courts séjours, essentiellement en France. »
Les parcs d’attractions deviennent ainsi, et pour un coût raisonnable, une destination de vacances pour toute la famille.

 

Seule exception à la règle : Disneyland Paris.
Si la direction du parc refuse de communiquer des résultats mensuels, la chute était de 11 % de janvier à juin et la tendance ne se serait pas améliorée pendant l’été.
Des mauvais résultats que le parc seine-et-marnais doit avant tout à la structure même de sa clientèle : plus de 50 % d’étrangers.
Ceux-là même qui ont cette année boudé Paris et la France.

Source : Leparisien.fr

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