Depuis dimanche dernier, David Antoine nous emmène dans les coulisses de Walibi pour découvrir les secrets de fonctionnement du plus grand parc d’attractions de Belgique. L’animateur va ainsi à la rencontre du personnel, dont des étudiants qui travaillent durant les périodes de vacances.
Et parmi ces saisonniers, Albane et Solène. Même moue, même coupe de cheveux, même minois : non, vous n’avez pas la berlue, il s’agit bien de jumelles. Et en plus, ces demoiselles âgées de 18 ans travaillent sur la même attraction, le Loup-Garou, une énorme montagne russe en bois d’un kilomètre de long.
" C’est vrai qu'on fait la majorité des choses ensemble ", expliquent en chœur les deux jeunes filles, originaires de Ligny, qui sont élèves en rhéto.
" Ce qui nous a poussées à travailler à Walibi, c’est justement qu’il ne s’agit pas d’un job étudiant comme les autres. Ce n’est pas la même chose que de travailler dans un magasin. C’est vraiment une expérience différente. On a commencé durant les vacances de Pâques et on continuera pendant les grandes vacances. "
Evidemment, Albane et Solène n’ont pas choisi au hasard de bosser pour le kangourou wavrien. Elles sont des habituées de Walibi.
" On a l’abonnement annuel. On y va régulièrement. Quand on a commencé à venir, il n’y avait pas encore toutes les attractions qui ont été ajoutées ces dernières années, comme le Pulsar, le Tiki-Waka ou, depuis cette année, le Popcorn Revenge. Mais c’était déjà un très bon parc d’attractions et il est encore meilleur maintenant. On adore quasiment toutes les attractions ! Sauf le Dalton Terror, on l’a fait une fois mais pas deux. Ça fait vraiment trop peur. "
Et comment se sont passés leurs premiers pas de jobistes ?
" On a un peu tout fait sur le Loup-Garou : on devait placer les gens dans les wagons, baisser les harnais de sécurité, lancer l’attraction – la piloter, comme on dit. " Des tâches pas aussi simples qu’il y paraît. " C’est plus compliqué qu’on le pense ", confirme Solène. " Les harnais sont vraiment durs à pousser. A la fin de la journée et le lendemain, on a mal au bras ! "
Détail amusant, nos jumelles travaillent en même temps sur l’attraction, ce qui provoque parfois l’étonnement des visiteurs, qui ont l’impression de revoir la même personne deux fois. " Quand on est chacune d'un côté différent du quai, ils nous disent qu’on est passées d’un côté à l’autre en deux secondes, en nous demandant comment on a fait. On finit par leur dire qu’on est jumelles. "
Evidemment, avec deux si jolis sourires, elles mettent directement les visiteurs en confiance. " Comme on est sympas, les visiteurs le sont aussi. " Et personne ne tente de les draguer ? " Ah si, ça m’est déjà arrivé qu’on me demande mon Facebook ou mon numéro de téléphone ", confie Albane. " Mais on reste professionnelles, on dit non. (Rires.) "