En juillet dernier, une jeune fille de 19 ans qui passait l’après-midi à Aqualibi avec son petit frère est arrivée en pleurs et très choquée auprès d’un maître-nageur.
Elle a expliqué avoir été victime d’attouchements dans une des attractions, à plusieurs reprises, de la part d’un nageur qui venait se coller systématiquement à elle.
Il lui avait touché les fesses et dans un toboggan, il a tenté de dénouer le nœud qui retenait le bas de son maillot. La jeune fille l’a renoué rapidement mais au tour suivant, il a dégrafé son haut et en a profité pour mettre les mains sur sa poitrine.
Le maître-nageur n’a pas pris les choses à la légère et le gaillard, un habitant de Walhain qui s’apprêtait à quitter les lieux, a été rattrapé. Il a parlé d’un contact accidentel, affirmant qu’il n’avait même pas remarqué la jeune fille.
Pas de quoi convaincre, et il s’est retrouvé devant le tribunal correctionnel, poursuivi pour une prévention d’attentat à la pudeur. Hassan B., né en 1984 et sans le moindre antécédent judiciaire, a concédé à l’audience qu’il avait “repéré” la victime et qu’il trouvait qu’elle avait un corps attirant. Mais il a maintenu la thèse de l’accident alors que les images de vidéosurveillance montraient clairement qu’il guettait la fille pour aller se placer chaque fois derrière elle.
Le jugement rendu mercredi estime qu’il y a bien eu attentat à la pudeur, et épingle les “violences inacceptables faites aux femmes dans les lieux publics.” Vu le manque de remise en question de l’auteur, il est condamné à une peine de travail de 100 heures (ou huit mois de prison en cas d’inexécution) et est privé de ses droits civils et politiques durant cinq ans.
Source :dhnet