Des fouilles archéologiques doivent être menées sur le site.

En terres hannutoises, s’il est bien un dossier qui ne cesse de faire parler de lui, et ce depuis plusieurs années, c’est celui du futur complexe aquatique récréatif. Et pour cause puisqu’il s’agit pour rappel de construire, à la frontière des communes wallonne de Hannut et flamande de Landen, le long de l’autoroute E40, un tel parc.

Lequel se distingue également par son ampleur puisqu’il est tout de même question d’une emprise au sol de plus de 30 000 m2 et d’un investissement total estimé à au moins 27 millions d’euros. Une autre particularité de ce projet est constituée par le fait qu’il relève d’un partenariat public privé puisque c’est le groupe flamand Plopsa, déjà présent en Wallonie à Coo, qui a été désigné il y a peu afin de le mener à bien.

Et ce au terme de négociations relativement âpres, lesquelles ont opposé ce dernier à son concurrent Sportoase. L’étape suivante fut constituée pour rappel également par le dépôt puis l’obtention du permis d’urbanisme. Celle-ci est donc intervenue tout récemment, de quoi laisser entrevoir aux deux communes concernées, dont Hannut, un lancement du chantier imminent et une ouverture du futur complexe à l’horizon 2020.

Lors du dernier conseil communal, une autre étape a encore été franchie, consistant en l’espèce en l’octroi d’un droit de superficie, et ce via une convention ad hoc conclue avec la société Plopsa. Le terrain initialement agricole dont il est question étant situé intégralement sur le territoire de la commune wallonne. Le bourgmestre Manu Douette (MR) a mis en avant quelques changements formels et l’opposition, tant PS que H +, qui s’est toutefois abstenue, n’a pas trouvé grand-chose à redire.

Quant à la convention, conclue pour une durée de vingt-cinq ans, elle fixe la location annuelle du terrain communal à 14 000 euros avec possibilité d’achat, le prix ayant été estimé à 350 000 euros, durant vingt ans. L’objectif est que Plopsa devienne propriétaire, mais la commune s’est protégée de différentes façons , a souligné le maïeur hannutois. Et d’évoquer notamment l’hypothèse jugée peu probable d’une faillite du groupe ainsi que l’obligation pour lui de remettre le cas échéant le site en état.

Alors que tous les feux semblent désormais au vert, il reste toutefois un obstacle à franchir. En effet, aux dires mêmes du bourgmestre, des fouilles archéologiques doivent encore être menées d’ici peu sur le site en question. Un deal a ainsi été conclu en ce sens avec la Région wallonne, laquelle s’est engagée à les réaliser au plus vite afin de permettre le début des travaux. Si ce sont les terres, dont l’origine pourrait remonter à l’ère quaternaire, qui semblent dignes d’intérêt, les autorités communales espèrent de tout cœur que cela ne retardera pas le calendrier prévu.

Source : Dhnet

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