Le projet a déjà un nom : Tarmaq, et le début des travaux est prévu pour 2021.
A terme, ce parc devrait accueillir un centre de formation aux métiers de l’aéronautique, un espace “show-room” pour les constructeurs et un parc de loisirs pour le grand public.
Un parc à thème autour de l’aéronautique devrait sortir de terre à Mérignac.
C’est le gros projet de développement d’Aérocampus, le centre de formation spécialisé dans la maintenance aéronautique, à Latresne.
Créer près de l’aéroport un lieu regroupant à la fois parc d’attractions, centre de formation des métiers de l’aéronautique et une vitrine technologique pour les constructeurs, sur le modèle de la Cité du Vin.
L’étude de faisabilité vient d’être bouclée.
Il reste maintenant à trouver des financements.
Le coût de la construction et de la mise en service est évalué à 70 millions d’euros.
Une fois mis en service, le futur parc devrait accueillir (au minimum) 200 000 visiteurs par an.
Alors qu’on se le dise tout de suite il n’y aura pas de grand huit ou de montagnes russes.
Aéroport miniature, courses de drones et visites d’avions en réalité virtuelle
Mais le côté ludique du projet reste primordial explique Jérôme Verschave, le directeur d’Aerocampus :
“Il y aura bien sûr des vrais avions, mais aussi du divertissement, j’imagine par exemple un aéroport à taille d’enfants qui leur permettrait de prendre place dans la tour de contrôle, ou de charger les bagages dans l’avion. On aura aussi des courses de drones, de la réalité virtuelle et beaucoup de nouvelles technologies.“
Ce parc serait implanté sur un parc de 9 hectares, près des usines Dassault et Thales.
Même si l’ouverture n’est pas prévue avant un moment, on connaît déjà le prix du ticket d’entrée qui devrait se situer :
– 10 euros la visite simple
– 20 euros avec une partie loisirs, et un pack complet à 25 euros incluant du “tourisme industriel” via la présentation des produits de haute technologie des partenaires industriels.
Plutôt une très bonne idée quand on sait que – et c’est surprenant – ce monde demeure très mal connu du grand public.
Le but est évidemment d’être autofinancé très rapidement, et non dépendre de l’argent public.
A suivre désormais en 2018, la recherche du financement ainsi que l’appel d’offres qui désignera l’opérateur privé en charge l’exploitation. Tarmaq devrait si tout va bien voir le jour en 2021.
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https://www.youtube.com/watch?v=6iiwlx_6z2E
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Source : francebleu.fr