Bellewaerde Park compte trois nouveaux résidents : Najwa, Zari et Tala, les trois jeunes lionnes nées il y a un an et demi au zoo de Pilsen, en République tchèque. Elles rejoignent le lion Nestor déjà présent dans le parc.
Bien qu’il s’agisse du tout premier transfert vers un autre parc zoologique pour ces jeunes lionnes, le transport s’est déroulé sans encombre. Le transport, qui a duré moins de 24 heures et durant lequel la température ambiante était soigneusement contrôlée, a permis de veiller constamment à leur bien-être en leur fournissant eau et nourriture. Les lionnes disposent désormais de tout le temps nécessaire pour s’habituer à leur nouvel environnement en toute tranquillité. En fonction de leur adaptation à leur nouvel environnement, elles seront bientôt visibles pour le public.
Programme de préservation européen
Les lions du Nord font désormais partie d’un programme de reproduction européen (EEP), géré par l’EAZA (Association européenne des zoos et aquariums). Ce programme distingue les lions du Nord (panthera leo leo), des lions du Sud (panthera leo melanochaita). Bellewaerde Park abrite actuellement quatre lions appartenant à cette sous-espèce particulièrement menacée, dont il ne reste qu’environ 250 adultes à l’état sauvage.
Une rencontre préparée avec soin
Pour le moment, Nestor peut établir un contact visuel avec ses futures compagnes via des cloisons transparentes. Une introduction physique ne sera possible que lorsque les lionnes atteindront la maturité sexuelle, soit entre l’âge de 2 et 2,5 ans. Si tout se passe comme prévu, une cohabitation pourrait être envisagée à l’automne ou durant l’hiver prochain. En raison du caractère particulier de Nestor et de son passé difficile en matière d’introductions, cette étape sera minutieusement préparée. Bellewaerde Park collabore pour cela avec l’EAZA, le coordinateur du programme d’élevage, ainsi qu’avec des spécialistes internationaux. Des caméras ont également été installées dans les enclos intérieurs et extérieurs pour permettre de suivre et d’analyser le comportement des lions.
Malgré toutes les précautions prises, le risque zéro n’existe pas. Ces derniers mois, d’autres zoos ont été confrontés à des introductions qui se sont soldées par des issues tragiques. Les lions restent des prédateurs imprévisibles qui, à l’instar des humains, ont chacun leur propre personnalité et leur histoire. Étant donné le statut extrêmement menacé de l’espèce, la reproduction reste une priorité essentielle, même si cela implique des risques pour les individus.
La lionne Numa
À la mi-mars, Bellewaerde Park a dû dire au revoir à Numa, la lionne du Nord. Elle a été euthanasiée à la suite d’une péritonite aiguë, provoquée, selon les résultats de l’autopsie, par une perforation intestinale – probablement causée par un éclat d’os. Malgré une prise en charge rapide dès l’apparition des premiers symptômes et l’administration de médicaments, une septicémie (infection généralisée du sang) s’est développée. Son état s’est détérioré, et face à des souffrances devenues trop importantes, la décision a été prise de l’endormir définitivement. Cette perte a profondément touché les soigneurs du parc, d’autant plus qu’il s’agit de la deuxième lionne perdue en un an.
Naissance exceptionnelle chez les vari roux
La semaine dernière, après une gestation d’environ 10 jours, Mannie, l’une des femelles vari roux de Bellewaerde Park, a donné naissance à trois petits en bonne santé. Dès leur naissance, elle les a soigneusement nettoyés et en prend grand soin. Alors que dans la nature, les vari roux mettent bas dans des nids perchés dans les arbres, Mannie a préféré un coin tranquille au sol, entre des rochers et de la végétation. Après la naissance, les soigneurs ont placé une cuvette-nid à proximité, où elle a délicatement installé ses petits. Chaque soir, des bouillottes sont placées dans le nid pour les réchauffer durant les fraîches nuits de printemps. La petite famille se porte à merveille.
Et ce n’est pas tout : une autre naissance est attendue très bientôt ! Tsjingy, la deuxième femelle vari roux du parc, est elle aussi gestante. Ce sera son tout premier accouchement, ce qui rend l’attente d’autant plus intense pour les soigneurs. Depuis deux semaines, Tsjingy a préparé un nid en hauteur dans l’espace intérieur chauffé, qu’elle a aménagé avec soin à l’aide de branches, de mousse et d’autres matériaux naturels. Elle protège vigoureusement son espace : seul le mâle est autorisé à s’en approcher. Tous les signes indiquent que la naissance est imminente.
Programme international de reproduction des vari roux
Cette espèce de singes originaire de Madagascar mesure environ 50cm, possède une fourrure rousse, une tête noire et une collerette blanche. La naissance de vari roux à Bellewaerde est une bonne nouvelle, car dans la nature, cette espace est gravement menacée.
Le vari roux est classé « en danger critique d’extinction » sur la Liste Rouge de l’IUCN (Union Internationale pour la conservation de la nature). On ignore combien d’individus vivent encore à l’état sauvage, mais leur nombre est estimé à seulement quelques dizaines. Leur habitat disparaît à grande vitesse à cause la déforestation massive, de l’agriculture et de la chasse, menaçant sérieusement la survie de ces animaux uniques. Grâce aux programmes internationaux de reproduction, auxquels Bellewaerde participe activement depuis 2017, il est possible de contribuer à la sauvegarde de cette espèce rare.
La reproduction des vari roux en captivité n’est pas toujours facile. Certains zoos obtiennent de bons résultats, mais dans d’autres, les naissances se font attendre, même après des années d’efforts. Le succès récent à Bellewaerde, avec des naissances chez les deux femelles, est donc une immense fierté pour les soigneurs et un vrai pas en avant pour la préservation de l’espèce.


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