C’est un document de 100 pages, daté du 19 novembre 2018: le nouveau permis intégré octroyé à Walibi pour sa transformation et son extension, et pour l’exploitation d’une dizaine d’implantations commerciales sur son site. Un premier permis avait été octroyé en août, mais les riverains du parc d’attractions avaient introduit un recours auprès de Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l’Economie.
Le nouveau permis est assorti d’une série de conditions, dont certaines répondent aux critiques formulées par les riverains contre le premier permis.
Plus de bruit durant les journées exceptionnelles
La première condition concerne le dépassement des seuils de bruit autorisé durant les journées exceptionnelles, ces dix jours par an durant lesquels le parc est ouvert jusque 23 heures. Dans le premier permis, Walibi recevait le feu vert pour faire plus de bruit que durant le reste de l’année. Dans le second permis, le dépassement des seuils n’est autorisé que jusque 19 heures. En soirée, il faudra réduire le volume sonore. En soi, c’est un plus pour le confort du voisinage mais les riverains demandaient que la limite de bruit durant les journées exceptionnelles soit identique à celle des autres jours. Le ministre a donc coupé la poire en deux.
La deuxième condition concerne le contrôle des limites de bruit. A l’avenir, des mesures devront être réalisées durant une journée complète d’ouverture par mois et durant les dix jours exceptionnels, ainsi qu’au lancement de toute nouvelle attraction. Pour Walibi, ce sera plus contraignant.
Les journées compensatoires
Troisième élément, les journées compensatoires: dix jours de fermeture imposés en compensation des dix journées exceptionnelles. Jusqu’à présent, Walibi pouvait choisir ces jours de fermeture à sa guise et les plaçait forcément hors-saison, au moment où le parc est de toute façon fermé, ce qui du coup n’était pas réellement une compensation. Dorénavant cinq jours de compensation devront être placés pendant la période d’ouverture effective du parc, au printemps ou en été.
Feu vert pour le Mega Coaster
Par contre, les riverains n’ont pas obtenu le maintien d’une zone tampon au bout du parc, en direction de Limal, où une très grande montagne russe sera construite dans quelques années. Cette extension de Walibi sur une zone de 4,5 hectares n’est pas remise en cause.
D’autres conditions, déjà mentionnées dans le premier permis, ont été reprises telles quelles. Elles concernent la mobilité notamment.
Les différentes parties ont maintenant la possibilité d’introduire un recours au Conseil d’Etat.
Source : Rtbf.be